Vague de suicide à Saint-Paul-de-Montminy en quelques semaines

La municipalité de Saint-Paul-de-Montminy est ébranlée à la suite du décès par suicide de trois jeunes hommes âgés dans la vingtaine qui se sont enlevé la vie dans les 3 derniers mois.

Les trois victimes étaient aussi des amis d’enfance, il s’agit de Vincent Langlois, 25 ans, Yannick Lachance-Noël, 22 ans ainsi que Benjamin Plante, 24 ans, décédés les 27 mars, 26 mai et 20 juin dernier.

C’est tragique ce qui se passe en ce moment pour des gens du secteur de Montmagny 😔 Trois amis dans la vingtaine qui s’enlèvent la vie successivement en l’espace de quelques semaines, c’est dramatique. On veut souhaiter nos plus sincères sympathies aux familles et amis(es) éprouvés, on est de tout cœur avec vous ♥️ On connaît les cicatrices gigantesques qu’un suicide peut laisser, imaginez 3… Maintenant il faut panser les plaies, et on sait que ça peut être long et douloureux 😢 Alors on s’adresse à toi qui lit ceci et à tous les proches de Vincent, Yannick et Benjamin. Si ça feel pas, appelle un(e) ami(e), visite le www.suicide.ca ou compose le 1.866.appelle. Mettre un genou à terre, ce n’est pas un signe de faiblesse, mais de courage. Le suicide a déjà causé beaucoup trop de dommage dans nos vies, ensemble arrêtons ce cycle de souffrance humaine 🙏🏻 

Le groupe québécois Taktika, formé des rappeurs T-Mo et B-Ice tenait a publié ce message sur sa page officielle Facebook à la suite de ce drame.

Le saviez-vous ?

Voici quelques faits saillants disponibles sur le site Internet du Regroupement des centres de prévention du Québec (RCPSQ) qui rappelle que tous les CPS ont une ligne téléphonique locale d’intervention et plusieurs d’entre eux sont également mandataires de la ligne provinciale d’intervention en prévention du suicide, le 1 866 APPELLE, accessible 24/7.

  • Au Québec :
    • En moyenne, on compte 3 décès par jour ;
    • Les hommes sont trois fois plus nombreux que les femmes à décéder par suicide ;
    • Les hommes âgés de 35 à 64 ans sont les plus nombreux à décéder par suicide.
  • Contrairement à ce que l’on pourrait penser, parler du suicide avec une personne qui nous inquiète n’incite pas cette dernière à passer à l’acte. Au contraire, en lui demandant si elle pense au suicide, on démontre à cette personne qu’elle est importante pour nous et on ouvre la porte à l’expression de sa souffrance. Pour obtenir des conseils sur la façon d’aborder la question du suicide, joignez le centre de prévention du suicide de votre région ;
  • Les personnes pratiquant certains métiers et professions sont plus sujettes à ressentir de la détresse psychologique. Parmi ces métiers, on retrouve notamment :
    • Les agriculteurs, qui jonglent avec la culture, l’élevage, la santé animale, la mécanique et l’entretien des équipements et bâtiments, l’approvisionnement des stocks, la vente de leurs produits, la gestion des ressources humaines et la comptabilité. Plusieurs doivent contracter d’importantes dettes et tous travaillent sans savoir si les conditions météorologiques nuiront aux résultats de leur dur labeur. Ces conditions favorisent le stress et la détresse ;
    • Les hommes et les femmes pratiquant les métiers de pompiers, d’ambulanciers, de policiers et de répartiteurs des services d’urgence, qui sont quotidiennement exposés à des drames humains. Ces situations difficiles ne sont pas sans laisser de traces et augmentent le risque de développer un trouble de stress post-traumatique.

Partout au Québec, le 1 866 APPELLE 

Partagez cet article !